Pendant six mois, Sophie Brändström a sillonné la France à la rencontre d'une jeunesse qui investit la culture hip-hop de son énergie et de ses espoirs. « J'ai croisé beaucoup de jeunes et de figures historiques du break. La discipline accueille à la fois des danseurs qui ne cherchent que le plaisir des shows, ceux qui souhaiteraient en faire un métier et ceux, enfin, pour qui les Jeux olympiques constituent un objectif vital de réalisation personnelle. Le break assume ses contrastes et ses variétés d'approches entre discipline artistique et sportive, monde associatif et professionnel, parcours individuels et crews, institutions et sponsors. C'est un monde en mouvement, qui vit une véritable passion, avec ses rites, son vocabulaire, ses représentations symboliques; c'est la vie qui s'exprime sous nos yeux.»
Née en Suède en 1962, Sophie Brändström vit à Paris. Après des études en sciences sociales et en sociologie à Londres, elle s'oriente vers la photographie et suit les cours de l'Art Institute of Fort Lauderdale en Floride. Elle commence sa carrière de photojournaliste aux États-Unis pour le Miami Herald et le Boca Raton News. Photographe humaniste portée par des sujets sociaux, elle privilégie aujourd'hui une approche documentaire d'immersion et mène des sujets au long cours. Elle est membre de l'agence Signatures.
